La dimension sémantique de l’intertextualité

dans la traduction littéraire


البعد الدلالي للتناص في ترجمة النصوص الأدبية

 

Dr. HAMIDECHE Mounira

Institut de Traduction et d’Interprétation

Université d’Alger2. Algérie

 

 

Résumé:


La traduction des œuvres scientifiques, qu’ils soient techniques, sociaux ou littéraires, est l’un des facteurs les plus importants qui développent les nations et propagent les cultures dans le monde. Et comme la traduction littéraire soumet aux certains critères, y compris l’intertextualité, sur laquelle les auteurs s’appuient.

Tenterons, dans le présent, d’éclairer l’importance de l’intertextualité, et ses dimensions sémantiques qui doivent être prises en compte pour produire et traduire un texte littéraire.

Formulons, la problématique suivante qu’est-ce que l’intertextualité? Quels sont les facteurs associés à la production et la traduction d’un texte littéraire? L’intertextualité a-t-elle un rôle dans la traduction du texte littéraire?

Mettrons en évidence le thème de l’intertextualité, essayant de répondre aux questions ci-dessus, sur la base descriptive analytique.

Mots clés : Texte littéraire, intertextualité, traduction littéraire, sémantique.

 الملخص:

تعتبر ترجمة المخلفات العلمية سواء كانت تقنية أو اجتماعية أو أدبية من أهم عوامل تطور الأمم وانتشار الثقافات في العالم. فبفضل حركات الترجمة تمكنت شعوب العالم اليوم من التواصل والاحتكاك فيما ببينها. ولان ترجمة الادب تسير وفق معايير معينة، منها عنصر التناص، الذي يعتمد عليه الأدباء في الكتابة، فكثير منهم من يشير إلى نصوص ما، تمت الاستعانة ببعض من الأفكار التي جاءت فيها في إنتاج نصهم.

 عليه، سنحاول من خلال هذه الورقة البحثية الإحاطة بعنصر التناص مبرزين الأهمية والدور المنطوط به في خضم العملية الترجمية، ذلك انه لجماليات النص المترجم، لأي ترجمة كانت، يتوجب مراعاة الابعاد الدلالية للتناص، كأمر لابد منه في إنتاج نص أدبي أخر. منه، نتساءل في هذا المقام عن ماهية التناص؟ ما العوامل المرتبطة بإنتاج ترجمة النص الادبي؟ هل للتناص دور في انتاج وترجمة النص الادبي؟ سنسلط الضوء على موضوع التناص، محاولين الإجابة عن التساؤلات السالفة، بناء على أسلوب الوصف والتحليل.

الكلمات الدالة: النص الادبي، التناص، الترجمة الأدبية، الدلالة.

Introduction:

La traduction ne concerne pas uniquement tous les travaux et les processus impliquant le transfert d'informations, de connaissances, d'expériences, etc. mais elle prend en charge toutes questions de nations et peuples, les traduisant d’une langue source à une langue différente. C'est l’une des sciences qui assure de  point communication et d’interférence entre les individus, en dépit de leurs diversités culturelles et de leurs langues.

La traduction aspire à aider le récepteur à comprendre l’autrui dans chaque ordre qu’il ignore. Et ainsi élargir le cercle de ses connaissances, lorsque tous mystères seront révélés.

La traduction a amplement contribué à faciliter les tâches scientifiques d'aujourd'hui. Répandant et éveillant le sens et la conscience d'ouverture au monde extérieur. L'objectif de la traduction est donc de supprimer tout ce qui pourrait constituer un écueil, à l’interaction social, qui due  aux difficultés de communication, résidant dans la différence de langue et de culture.
Par ailleurs, souvent le lecteur se tient devant des formules linguistiques et images graphiques virtuelles, émises par l'auteur, voulant à travers lui transmettre une vision différente, relatif à un sujet.

Ce qui lui rend, totalement inapte de comprend le sens y compris. Il ne peut pas déchiffrer ce code, pour la variété et les similitudes des contextes, à partir desquels émergent de nombreux types de sens.

C’est pourquoi nous avons cherché à révéler,  l’entité de l’intertextualité, montrer  les facteurs associés à la production et la traduction d’un texte littéraire. Egalement, se demander si l’intertextualité a-t-elle un rôle dans la traduction du texte littéraire.

Car, toute compréhension et traduction d’un texte peuvent être ultérieurement mal comprises, au cas de non-saisie du message convenablement.

Cadre théorique:

Toute recherche scientifique, quel que soit sa nature, se divisera certainement en partie théorique, et autre pratique, qui se consacrera aux explications et définitions de tout mot-base de la recherche.

Définition des mots clés:

Pour bien mener la présente étude intitulée « La dimension sémantique de l’intertextualité dans la traduction littéraire », en cadre scientifique, allons définir et délimiter tous les mots clés, sur lesquels se base l’étude. D’une part afin de restreindre la voie et cerner le champ de recherche, de la part du chercheur. Comme permettre au lecteur, d’une vue panoramique, de comprendre la teneur de l’étude faite.

Signalons les quatre points base ci-après:

  1. Texte littéraire:

Le texte littéraire comprend une série de caractéristiques qui le rendent différent au reste de textes. Trouvant que l'écriture littéraire prend la forme d’articles de presse, narration de conte, créativité romanesque et poétique, ainsi que les mythes, et bien plus.

Que dans chaque genre littéraire, la langue est peut semblable. Le narrateur ou l’écrivain utilise la langue à des fins subjectives, comme objectives, lorsqu’il s’agit de la diffusion l’actualité par les media.

"La langue ne se réduit pas à un lieu de communication entre interlocuteurs, c’est une médiation dynamique entre les pôles de la connaissance."[1]
La littérature, donc, n'utilise pas la langue pour but de communication uniquement, mais la considère plutôt comme un moyen artistique.

 La langue littéraire est le résultat d'une formulation prudente, d’une circonstance de vie, haute et pleine de sentiments et d’émotions. Ce sera donc un automate entre les mains du grand écrivain, qui l’exploitera à des cibles esthétiques, en décrivant le monde, d’une autre vision. Cela aidera le récepteur, à créer son propre univers côté des personnages de l’œuvre littéraire sujet.

Signalons, donc, que la langue littéraire, est unique et éloquente, peut être difficile à comprendre. A l’envers de celle des textes scientifiques, loin de toute retouche et projection personnelle en production. De même pour ceux qui s’intéressent à l’histoire, qui partagent l’objectivité et le sérieux. Roland Barthes dit à cet égard que la langue englobe toute la créativité littéraire caractérisée par le style moderne.

L’écrivain dessine un univers dont il n'est pas.  C’est la raison pour laquelle nous trouvons toujours la langue littéraire, autre que celle que nous parlions auparavant, et n’entendons pas de nos voix.

"Le merveilleux se caractérise par la non-pertinence du critère de vraisemblance: On accepte sans réticence la présence d’éléments irrationnels sans pour autant voire qu’ils correspondent à une réalité […] Le merveilleux n’induit aucune inquiétude, constituants une agréable rupture avec la norme réaliste."[2]

  1. A. Caractéristique du texte littéraire:

Le texte littéraire, d’abord se divise en maints genres, signalons les au-dessus, brièvement. A vrai dire également, que lorsque on traitre un texte littéraire devons, bien considérer toutes ses caractéristiques, qu’elles soient minimes. Car la compréhension de tout message, écrit soit –il ou oral, exige une fine culture et saisie de tous les éléments qui le composent.

C’est justement ce qu’on va juste voir, suite aux genres littéraires, par ordre, qui sont:

Roman, conte, nouvelle, fables, récit, histoire, poésie, article de presse, mythes, légende, autobiographie, essai, pièces théâtrales…

Passons points caractérisant le genre littéraire, d’autres:

  1. Langue qui se varie entre le style courant et le familier, parfois même le vulgaire.
  2. Style convenable plein de rhétoriques, images d’éloquences.

Exemple:

"Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne,

Je respire l’odeur de ton sein chaleureux,

Je vois se dérouler des rivages heureux,

Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone"[3]

  1. Coutre idées, formulation simples, or parfois le narrateur s’enfonce dans la l’interminable description, parlons d’un personnage ou évènement. Ce qui rend le lecteur pénétré dans le monde duquel il lit.
  2. Evoquer un désordre, au lieu d’un enchainement d’évènements, à dire, ne pas suive le déroulement logique les faits. Commençant par signaler la fin de telle circonstance, puis poursuivant par raconter les actions, qui doivent être en principes en tête du texte.
  3. Narration d’évènements et description de personnes exagérées.

Exemple :

" Vous voyez, lui dit-il, le visage charmant, Et les traits délicats dont la reine est pourvue…venez être témoin De ma félicite suprême "[4]

  1. Adopter le contradictoire, en Combinant les différents formules, expressions, voire de mots de nature opposée.

Exemple:

"Sin rencor, más bien con una amarga ternura; Dijo: Aquí nos paga veinte muertos, teniente."[5]

→"Sans rancune, avec une tendresse amère, il a dit: Ici, il nous paye vingt morts, lieutenant."

Il n’est plus possible, que la tendresse s’unit à l’amertume.

  1. Un mélange entre le réel et l’imaginaire, ou ce qu’on désigne bien par le Réalisme Magique.
  2. Intertextualité:

Le processus du lien textuel entre deux textes ou plus, qui traite le sujet même par côtés différents, points de vue variées, pour à la fin en extraie un autre et nouveau texte qui inclut des aspects de ces textes précédents. On appelle ce processus l’intertextualité.

L'Intertextualité est un domaine cohérent. Michel Foucault dit que tout texte est lié au texte ou aux autres plus[6] .

Nous parlerons du processus d’intertextualité ; Ce qui explique qu’il n’y a pas de place pour isoler un texte d’un autre.  Parce que le texte est produit dans une certaine mesure, il peut gagner une position fondamentale, comme ce n’est peut-être pas le cas.

  1. A. Texte et texture du texte:

Le terme "texte" couvre tous les types de textes connus dans le monde de la production écrite, sans distinction de longueur ni de type.
Exemples: histoires, romans, contes et même discours qu’il soit culturel, politique, économique ou autre. Le texte, bien que nous en ayons parlé au-dessus, mais avons préféré d’en parler avec ample détails ici.


En bref,  le texte est étroitement lié à la traduction. Et puis se chevauche dans le processus de l’intertextualité. Il comprend une série de mots formulés en phrases significatives, afin d'atteindre le but souhaité par l'auteur. Donc, c’est une installation artistique de mots, qui assujettie aux normes grammaticales, esthétique, sémantique, extralinguistique. Et des images morphologiques et esthétiques.


Roland Barthes voit à cet égard que le texte est un tissu mais pas un fil. Comme
nous sommes habitués à le comprendre, s’agit d’un organe intégré qui a pour but atteindre un objectif précis, à savoir le sens.

"Texte veut dire Tissu; mais alors que jusqu'ici on a toujours pris ce tissu pour un produit, un voile tout fait, derrière lequel se tient, plus ou moins caché, le sens (la vérité), nous accentuons maintenant, dans le tissu, l'idée générative que le texte se fait"[7]
La texture du texte, désigne  les Méthodes textuelles qui pouvant être intégrées, afin de comprendre le  texte à travers certaines technique .

Depuis  que l’intention du discours, se relie au contexte,  et lorsque cette intention se concrétise en production de texte, appelons l’opération la texture du texte.
Dans laquelle les idées se chevauchent et les événements et les visions s’entremêlent, formant un tout cohérent et ininterrompu.

Lorsque, en dernière phase, ce tissu est soumis à des normes stylistiques, à des règles linguistiques et à un schéma textuel, qui Organisent les idées du texte. Pour compléter le sens et en clarifier les objectifs.[8]

Julia Kristeva voit que le texte qui a été produit est soumis du début à la fin, à une intertextualité,  importante. Peut contenir un message, qui interpelle une intense compétence de décodage du sens y compris.

  1. B. Co-texte et Paratexte:

Le Co-texte et  le Paratexte, sont  considérés comme L’environnement linguistique de l’unité linguistique défini par Hurtado Alber.[9]  Il est également définit par Marianne Lederrer[10], comme tout ce qui entoure, l'unité du vocabulaire linguistique.

C'est cet environnement, et cet emplacement,  qui conduit en fait à l'émergence d'un certain nombre de prédispositions et des spéculations sémantiques de cette unité linguistique. En ce sens que le lecteur peut définir ces valeurs par défaut dès qu’il peut gérer  l’environnement dans lequel elle est produite.


Le concept de Paratexte ou Contexte Situationnel / Cognitif ou Contexte Cognitif, c'est une expression qui distingue la circonstance, ou la situation dans laquelle le texte a été produit. "Aspects de la situation en matière de communication qui produisent un texte et qui sont pertinents pour l'interprétation de ce texte."  [11]

  1. D. Contexte:

Le contexte répond toujours, aux circonstances dans lesquelles se trouve le texte,  Ou le mot à traduire. Le contexte désigne également, la série des éléments associés au sujet, qui facilitent d’en saisir le sens correctement.

"Le sens est alors chaque fois délimité par l’usage… Le contexte qui, comme on dit, décide du sens qu’a pris le mot dans telle circonstance de discours." [12]

"El contexto de un ensayo, que atendía tanto a cuestiones económicas y sociales como históricas y literarias"[13], donc, il se varie en maints domaines, par la suite le sens, du mot variera aussi.

Donc, le mot correspond à un signifiant, qui peut avoir de multiple signifies, en vue du contexte, c’est dire l’environnement ou la situation dans laquelle prend part. ce qui nous mène a dire, que la diversité de sens, est expliquée par la diversité de contexte culturels: " Context explains culture, and adopting … a selection of words enriches the target text, makes it … more interesting for those who want to learn more about the culture in question. Eventually, these new words may find their way into target language dictionaries".[14]

  1. Traduction littéraire:

L’écriture est le moyen le plus précis pour exprimer nos pensées, nos sentiments et nos visions qui se lancent en forme de romans, de pièces théâtrales ou autres genres. Peuvent perpétuer comme œuvres ou être adoptées par salles de cinéma et du théâtre. Comme fait, la traduction, lorsqu’elle s’occupe de transmettre telles œuvres en d’autres environnements. Les rendre plus connues, vivre encore et posséder le grand nombre de lecteurs possible. "La littérature est une mise à l’épreuve du traduire."[15]

Ainsi, la production littéraire s’élargit davantage. "La littérature est, l’épreuve de la traduction, la traduction est un prolongement inévitable de la littérature."

[16]

 

Le rôle de la traduction à cet égard est évident, grâce aux mouvements traductifs, les cultures  seront interférées, les idées renouvelées, le patrimoine revivifié, les langues enseignées et les styles de vie améliorés.

Donc, La traduction d'œuvres littéraires et scientifique, de langues à autres, contribue à révéler les mystères. Ainsi, ce processus aide la pensée de l'individu à mûrir et ses talents à éclater.

Résumant, que la traduction littéraire s'intéresse aux valeurs et à l'esthétique du texte littéraire traduit afin de le préserver. Claude Tatillon dit exactement à propos de la forme et du contenu du texte original: "La traduction littéraire, par exemple, surtout préoccupée de traduire l’esthétique des œuvre à traduire."[17]

Donc, la narration des évènements, concentre sur le réel comme l’effectif.[18] Par la suite, le voilà, le résultat de la traduction: "La traduction aide une langue à vivre, voire même à naître."[19]

  1. Sémantique:

La sémantique est une branche de la linguistique qui étudie les signifiés, ce dont on parle, ce que l'on veut énoncer. C’est l’étude du sens linguistique d’un mot, comme expression.

La sémantique possède divers points d’étude qui sont : [20]

  • Signification des mots composés ;
  • Rapports de sens entre mots quasi identiques verbalement ou oralement (homonymie, synonymie, antonymie, polysémie, hyperonymie, hyponymie, homographie, etc.)
  • Distribution des actants d'un énoncé, que chaque actant, hors de sa fonction grammatical, a un rôle sémantique analogue à ceux du récit (personnages).

Exemple:

Eric donne une fleur à sa camarde Émilie en lui serrant la main.

Acteur → celui qui agit → Eric

Agent → celui par qui une action est accomplie → donne une fleur

Bénéficiaire → celui qui reçoit les résultats de l'action→ Émilie

Instrument →ce qui permet l'action → serrant la main

  • conditions de vérité d'un énoncé ;
  • analyse critique du discours ;
  • pragmatique, en tant qu'elle est considérée comme une branche de la sémantique.

Alors que L'analyse syntaxique s'occuper des syntagmes par rapport à une phrase. Car on ne peut faire l'analyse syntaxique d’un mot,  s'il n'est pas inclus dans une phrase, et en relation avec d'autres mots compléments.

L'analyse sémantique, s'intéresse aux structures en observant les mécanismes propres à la construction du sens.

Exemple :

École (nom. ⇒ une construction) + E (marque de féminin) + S (marque de pluriel), E + S - sont des signes grammaticaux.

Cette construction se divise en :

Un sème → Est la plus petite unité de sens. Concerne la dénotation d'un mot. A une fonction distinctive (contrastive) dans le lexique. Au niveau d'un terme donné à l'intérieur d'un champ lexico-notionnel, chaque sème est positif (+), négatif (-), ou sans objet (Ø).

Trait sémantique → Sert à désigner tout élément de sens, connoté et dénoté.

Un sémème → Est un faisceau de sèmes correspondant à une unité lexicale.

Un lexème → Est une unité lexicale, ou radical, définit par le Conseil supérieur de la langue française comme le morphème lexical d’un lemme, une unité de sens et de son qui n'est pas fonctionnelle ou dérivationnelle. Le lexème renvoie à une notion abstraite ou concrète indépendante de la situation de communication.

Lemme → Est une série de signes formant une unité sémantique, et peuvent constituer une entrée du dictionnaire. Comme tout signe linguistique, chaque lemme possède un signifiant, et un signifié uniques.

Exemple :

Tabouret, composé des sèmes suivant:

  1. (-) sans dossier.
  2. (+) avec des pieds.
  3. (+) pour une seule personne.
  4. (+) pour s'asseoir.
  5. (Ø) Pongé.
  1. A. Sens et Signification:

Le sens d’un mot n’est pas ce à quoi il fait référence, mais c’est tout un ensemble de perceptions mentales à son sujet. La vérité, où les linguistes appellent cela une référence. Qu’il soit avéré, différent à la signification.

La signification d’un mot change d'un locuteur à un l'autre, d'une langue à une autre, selon le contexte, dans le quel a été produit le message.

Le contexte est donc associé au sens et a la signification, que chaque élément impose sa présence pour compléter le message ultérieurement reçu par le lecteur.
Dans le tableau suivant, résumons ces points, comme suit:


Signification →Non-liée au contexte


Mot utilisé → (lié au texte écrit / contexte)


Sens du mot  → (dans le texte / contexte.)


Traduction correcte du mot basée sur l'endroit où s’est exprimé → (Trouver le contexte/ traduction correcte).

Comprenons, que le :"Contexte et circonstances sont indispensables pour pouvoir conférer à l’expression sa signification pleine et complète, mais l’expression possède une signification virtuelle qui permet au locuteur de deviner son contexte"[21]

Donc, "la signification d’un mot n’est pas la réalité qu’il désigne, mais la représentation mentale que l’on se fait de cette réalité, elle-même appelée référent par les linguistes." [22]

Résumant le point, par la vision des stylisticiens Vinay et Darbelnet, qui définirent la signification ainsi: " elle relève de la parole et s’oppose au signifier, qui relève de la langue "[23]

Comprenant, que la signification est considérée lorsqu’on aborde une traduction littérale, mais, s’écarte lorsqu’il s’agit d’une traduction du sens, qu’exige la révélation du sens exacte, qui dépend du contexte.

  1. Principes de traduction littéraire:

La traduction littéraire comme tout domaine scientifique, vise toujours à communiquer un message clairement aux récepteurs, de toutes les couches sociales. Pouvons dire alors, pour que justement, ce processus attend ses fin, le traducteur doit noter  avec précision tout ce que lui coïncide durant sa tâche.

A prendre en considération non seulement le style, la langue, l’ordre de mots dans la phrase, les images projetées, le fond du fait raconté, mais aussi le dialogue.

 Tant qu’il se déroule entre les personnages de l’œuvre, donc le dialogue, est un élément primordial dans l’œuvre littéraire à traduire.

 Décodant les mots et les expressions délibérés par les personnages, c’est dire comprendre le message, envoyé par l’auteur à travers ses personnages à ses destinataires.

Donc, le dialogue est comme voit Frumento  Luis: "El diálogo es un coloquio fingido entre dos o más personas, que discuten acerca de cuestiones determinadas e instructivas. "[24]

N’empêche que parmi également les critères requis pour le produit traduit, bien le respect de l’environnement spatial et temporel."El orden de los tiempos, de las circunstancias y de los objetos, que va presentando dispuestos con claridad y hace advertir como y porque se mueve de un lado para el otro. "[25]

Ajoutant ; le fait du savoir distinguer, le dévoilé comme l’implicite, ainsi se fait  la saisie du dénouement, quand il s’apparait, grâce ou dû à quoi.

D’ailleurs, ce dénouement de l’intrigue, ou du problème traité dans l’œuvre littéraire, s’est définit ainsi, par l’Académie Française: "Se dit principalement en parlant d'une pièce de théâtre, dont le nœud, dont l'intrigue vient à se démêler vers la fin."[26]

 

Indiquons également, que la traduction littéraire, requiert la présence et la maitrise  d’autant une série de compétences linguistiques et culturelles, chez le traducteur.

"La traducción exige también una serie de competencias instrumentales, estratégicas, extralingüísticas, indispensables en un traductor profesional"[27]

 

  1. Sémantique dans traduction:

La sémantique est reliée à la traduction, et vice versa, tant que les deux études, traitent la teneur d’un message, qu’elle soit signification ou sens.

 Que le tout obéit au contexte dans lequel le message nous a été envoyé par son auteur.[28]

 

Donc, Les unités de sens, représente un ensemble cognitif résultant de l’intégration du contenu sémantique des segments de phrases dans des connaissances plus vastes, constituent les éléments de construction d’un sens plus vaste dans lequel elles se fondent."[29]

Car, la sémantique d’un texte forme des unités, portions de sens qui apparaissent dans l’esprit de celui qui écoute ou lit un discours avec la volonté de le comprendre.[30]

 

Julia  Kristeva a remplacé dans son étude sémiotique portant sur la terminologie en linguistique/ traduction, employée par " l'école de Paris", d’abord par, la "sémanalyse" qui signifie l'analyse portée sur le sens. D’une vue linguistique et une l'analyse marxiste, trouve le lien établi entre l'intérieur  et extérieur d’un texte. Donc, elle substitua les notions "création littéraire",   par "production littéraire", "auteur du message" par "producteur" et "œuvre" par "produit" ; tant qu'elle vise à montrer qu’en traduction ou compréhension d’un texte, il ne s’agit pas de signification, c’est plutôt une signifiance.[31]

Donc, la sémantique en traduction, porte sue la teneur du  produit, en vue d’une saisie claire du sens y compris.

Que chaque considération des éléments sémantiques lors du processus traductif, assurera  la fidélité de   la  transmission du message.



  1. Intertextualité et traduction:

L’intertextualité comme vu au-dessus, n’est qu’une interférence d’idée de textes, portant sur le sujet identique, en l’abordant de divers visions, et pour des finalités spécifique.

Alors, que le traducteur, déploie ses efforts, lors du processus de la traduction, qu’ils soient, évoquer et appuyer sur sa maitrise linguistique, ses compétences culturelles, et son bagage cognitif. Réunira le tout pour mener à bien sa tâche, et atteindra son but, lorsque il transmettra tel message avec tous les éléments et composants y afférents dans une autre langue et environnement, et a un autre lecteur, avec fidélité. Doit dans cette voie, considérer l’intertextualité du texte à traduire.

Les apports de l’intertextualité en traduction, peuvent être signalés dans quelques points exemples, suivants:

  1. faciliter la bonne prise du paratexte, du cotexte et du contexte du texte produit.
  2. construire une idée plus vaste du thème traité dans l’œuvre à traduire.
  3. dévoiler le style de l’écrivain, sa variation linguistique comme lexicales.
  4. révéler les avis, d’autres auteurs, à propos du sujet présent.

Conclusion:

 En guise de conclusion, aucun ne peut nier les apports de traduction, dans la transmission des informations, la culture des raisonnement, l’enseignement de langues, et beaucoup plus d’avantages, qui se limitent généralement, disant, promouvoir le développement social, culturel, en favorisant l’interculturalité, et interférences des nation, ainsi qu’assure le dialogue de civilisations.

Les finalités de traduction, ont un poids, qui s’ajoute aux résultats de la science. Une voie qui connait une interaction et une complétion de toutes branches de recherche scientifique, quoiqu’elles soient.

Expliquant bien, que la traduction a été souvent ainsi, car, la traduction, garde son objectivité, lors de son devoir.

Et donc, s’ajoute dans ceci, tout élément relatif au dit processus. Le primordiale est de savoir consulter et dégager les points communs entre le texte présent à traduire, et les autres écrits du même auteur, ou d’autres pareillement.

C’est l’intertextualité, qui assure l’étude culturelle, des textes, tant que le traducteur sait considérer, les circonstances durant lesquelles l’œuvre a été produite.

Grâce aux mouvements de traduction, les peuples du monde ont pu communiquer interagir.

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[1] Steiner  George, Après Babel, Une poétique du dire et de la traduction, éd. Albin Michel, Paris, 1978, p. 88.

[2]  Mitterrand  Henri, L’Analyse littéraire notion et repères, Ed. Armand Collins, Paris, 2006. P. 175.

[3] Baudelaire Charles, les fleurs du mal, Auguste Poulet-Malassis, paris,  1857, p. 30

[4] De La Fontaine Jean, Contes et nouvelles en vers, livre en PDF, http://fr.groups.yahoo.com/group/ebooksgratuits, p. 47.

[5] García Márquez Gabriel, Los funerales de Mamá Grande, 4a ed., Editorial Sudamericana, Buenos Aires, 2001. P. 10.

[6] Foucault Michel, The Archaeology of knowledge, Tran. By Sheridan, Smith, Tavistock Publications, London, 1974. P. 23.

[7] Barthes  Roland, Le plaisir du texte, collection « tel quel », Ed. Du Seuil, Paris, 1973. P. 100- 101.

[8]  Hurtado Albir Amparo, Traducción y traductología, Introducción a la traductología, 4ª ed., Ed. Cátedra, Madrid, 2008, p. 331.

[9] Ibid., p. 635.

[10] Lederer, Marianne et selesckovitch  Danica, Interpréter pour traduire, trad. Faiza El Kacem, 1ière éd., Organisation Arabe de Traduction, Beyrouth, Liban, 2119, p. 621 et 620

[11] Hurtado Albir, Traduction et traduction…, op.cit., p. 635.

[12] Ricœur  Paul, Sur la traduction, Éd. Bayard, Paris, 2008, p. 47.

[13] Diccionario de Estudios Culturales Latinoamericanos, 1ra ed., Instituto Mora, México,  2009, p. 279

[14] Gross Alex, The Theories of Translation, From History to Procedures, Personal Journal of Philosophy of Language and Education. 2009. (http://zainurrahmans.wordpress.com). PDF Source, p. 56.

[15] Meschonnic  Henri, Poétique du traduire, éd. Verdier, France, 1999, p. 85.

[16] Ibid., p.82.

[17] Tatillon  Claude, Traduire, Pour une pédagogie de la traduction, Collection Traduire, Écrire, Lire, Éditions GREF, 1986, p. 150.

[18] Santos García  Dionne Valentina, Comunicación oral y escrita, 1a ed., Red Tercer Milenio, Estado de México, 2012, p. 133.

[19] Ladmiral  Jean René, Traduire théorèmes pour la traduction, 2ème éd., Ed. Gallimard, Paris, 1994, p. 104.

[20] Fawcett Peter, Translation and Language, Linguistic Theories Explained, St. Jerome Publishing, Manchester, United Kingdom, 1997, p. 21.

[21] Eco  Umberto, Lector in fabula, trad. Bouzaher, Myriem, 1iere éd., Ed. Grasset et Fasquelle, Paris, 1985, p. 18

[22] Grevisse  Maurice, Le Bon Usage, Grammaire Française, 13 ème éd., Ed. Duculot, Paris, 1993. P. 260.

[23] Vinay Paul, jean Darbelnet, La stylistique comparée du français et de l’anglais, éd. Didier, Paris, 1972, p. 14.

[24]Frumento  Luis, Nociones de Estética Retórica y Poética, Ed. Potosí, Buenos Aires, 1900. P. 106.

[25] Ibid., p. 201.

[26] Dictionnaire de l’Académie Française, 5eme éd., Imprimerie Nationale Fayard, Paris, 1798. P. 915.

[27] Hurtado Albir, Traducción y traductología…, op.cit., p .62.

[28] Traill Elizabeth Luna, Ávila Vigueras Alejandra, Baez Pinal Gloria Estela, Diccionario Básico de Lingüística,  Instituto de Investigaciones Filológicas: Centro de lingüística Hispánica “Juan M. Lope Blanch”, Universidad Nacional Autónoma de México, México, 2005, p. 6.

[29] Lederer, Seleskovitch, Interpréter pour traduire, p. 144.

[30] Ibid., 252.

[31] Kristeva Julia, Recherches pour une sémanalyse, éd. Seuil, Paris, 1969, p. 58.